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Auteur  -  Chroniqueur de romans contemporains  -  Correcteur

Bienvenue sur le blog du chrocoteur

Photo jpmQui n’a pas rêvé d’apparaître en tête de gondole dans les librairies ou en première page des ventes sur les grands sites marchands ? Que l’auteur désintéressé, après avoir galéré pour trouver un éditeur acceptant de le publier, me jette la  première pierre !

Le problème, lorsqu’on est un auteur inconnu, c’est de se faire connaître. Une lapalissade, me direz-vous... Mais il faut admettre que sur les 5000 romans publiés chaque année, il n’y a pas de raisons qu’on s’intéresse au vôtre plutôt qu’à un autre. À moins qu’il ne s’agisse de l’œuvre du siècle, repérée par un influenceur notoire ! Mais si ce n’est pas le cas, vous allez devoir vous engager dans une longue démarche promotionnelle, si vous voulez avoir une chance de franchir le cap de la diffusion aux membres de votre famille et à vos amis, si nombreux soient-ils.

Pour être mis en avant, un ouvrage doit disposer de plusieurs qualités. La première, incontournable, concerne la rédaction qui doit être parfaite. Un texte comportant des fautes d’orthographe, de grammaire, des incohérences ou un style défaillant sera irrémédiablement rejeté. Une présentation soignée (couverture, mise en page, 4e de couverture) a elle aussi de l’importance.

Cependant, les ventes d’un livre, même très bien rédigé, ne seront propulsées que si l’attention des futurs lecteurs est attirée par des critiques flatteuses. Le rôle du chroniqueur prend ici tout son sens et c’est la raison qui m’a conduit à construire ce blog.

Mes chroniques ne portent que sur des romans contemporains, étranges mais réalistes, qui m’ont plu. Vous comprendrez, en découvrant mes écrits, qu’il s’agit de mon genre littéraire de prédilection. Et si vous écrivez vous aussi des ouvrages de ce genre et souhaitez que j’en rédige la chronique, je vous invite à me les envoyez à l’aide du formulaire de contact. Nous conviendrons ensemble des conditions de notre partenariat.  



 

  • Accordements - Une valse en trois temps - Elisabeth Fabre Groelly

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    Sous la plume d’Elizabeth Fabre Groelly, Clara nous présente une page de la vie de Zabé, sa grand-mère qui lui a confié ses mémoires en héritage.

    Le journal de Zabé relate le temps où Cecil, un ami Anglais de l’âge de son grand-père, revit avec elle, Lill’gal, les instants à jamais gravés en lui de la grande guerre où ils ont combattu tous les deux.

    Comme nous le dit Clara, Zabé parle moins d’elle que de ces hommes qui l’ont nourrie de leur histoire. Et ces anciens soldats évoquent eux-mêmes davantage la vie de ceux qu’ils ont connus que la leur. Les souvenirs sont ceux de la peur, de la souffrance et de la mort. Mais aussi des instants pleins de vie quand la musique leur fait oublier un instant la désolation du champ de bataille. Ils gardent encore dans leur cœur cette sensation d’être unis, Européens, lorsqu’ils ont chanté et dansé ensemble au son d’un piano allemand.

    J’adore ce récit de l’auteure en méta-position, où chaque personnage semble faire abstraction de soi pour dire du bien des autres.  

    Résumé :

    La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l’horreur que l’on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d’un soir, car son écho résonne encore sur les années.

    Se profile un autre souvenir, celui d’une aquarelle…

    Alors va se livrer une histoire étrange, un récit fait de douceur, comme peut l’être la vie, parfois. Comme le sont, peut-être, les vraies rencontres.

    Si le front est présent en filigrane, le texte, lancinant, est centré sur cinq générations de personnages qui vont se parler. Plutôt une conversation lente et pudique où le premier interrogera patiemment le deuxième ; lequel se retournera vers lui pour l’aider ; quant au dernier, aura-t-il, lui, attendu les deux autres ?

    La voix fédératrice de la préface ainsi que celle, plus insistante, de la narration, interpellent le lecteur jusqu’au dénouement d’une quête qui ne laissera pas indifférent.

    Aux balbutiements d’une Europe en construction, le souci pressant de réunir les hommes est donc devenu nécessaire. Enfin !

     

  • Fractures - Nouvelles de Laure Decourchelle

    Fractures

    « Fractures » est un recueil de quatre nouvelles (drames psychologiques exempts de toute mièvrerie) évoquant sans complaisance les empreintes que peut laisser l’amour adolescent. Les personnages, attachants ou révoltants, sont ciselés, tant sur le plan physique que psychologique, par l’auteure qui sait aussi peindre avec talent les décors, les paysages et les situations dans lesquels ils évoluent.

    Gogolita, Alexis et Sébastien ont bien connu, au collège de Vendôme, cette fille belle, intelligente et provocante, provocatrice même, proche et lointaine à la fois, qui deviendrait une femme d’affaires influente de Central Park. Et dans le fond, était-elle si différente de Marie-Louise qu’elle avait fréquentée en 5e et avec qui elle avait rêvé d’Australie, de maison avec piscine et de restaurants gourmets fréquentés par la jet-set ?

    On se demande s’il est possible d’échapper à La princesse aux méduses. Insaisissable et pourtant si présente, désirable et dangereuse. Est-elle une vouivre ? Un violent fantasme ? Les réminiscences d’un souvenir douloureux que l’on voudrait effacer ?

    Avec Young hearts, le lecteur est tiré par le bras, chahuté dans un monde où la passion se perd dans les méandres de la découverte amoureuse : désir, amitié, compassion, jalousie, violence.

    Sœurs est un texte beaucoup plus allégorique que les trois premiers. Il se présente comme un conte cruel mettant en scène des adolescentes, mais aussi des femmes et des petites filles que la vie n’épargne pas. À vrai dire, je le trouve pour ma part en décalage par rapport aux trois autres nouvelles. Mais, en tant qu’homme, suis-je bien objectif ?

    On ne peut être indifférent à ces histoires. Avec l’encre de sa plume, Laure Decourchelle ne se contente pas d’écrire. Dans son recueil, ce sont de véritables tatouages qu’elle grave à cru dans la peau des adolescents et que le temps n’effacera pas. C’est un livre que je recommande.

    Résumé : 

    L’adolescence… Le plus bel âge de la vie, celui de tous les possibles… ?

    Pour certains, comme cette reine du bal ou Madeleine et sa sœur au lendemain de la mort violente de leur mère, l’adolescence n’est rien d’autre qu’une antichambre cynique à la vie d’adulte.

    Pour d’autres, comme Ben et Eddie enfermés dans leur cité ou Esther à qui on avait pourtant formellement interdit de s’écarter du sentier dans le bois, tout n’est pas forcément joué…même si le chemin vers une vie plus sereine peut sembler lointain.

    Mais pour tous ou presque, la jeunesse est synonyme de passion charnelle, tantôt immorale, tantôt pure, toujours magnifique parce que vécue sans barrières.

    Quatre histoires de garçons et de filles qui racontent les amitiés exaltées ou les tourments de la chair, le temps d’un été, d’une année scolaire…Quatre histoires courtes. Une jeunesse loin d’être dorée et trash…Qui a dit que l’adolescence était le plus bel âge ?

  • " ...car tu es avec moi - Antoine Tuara

    Car tu es avec moi

    L’histoire se déroule dans une ville du bord de la mer. Un grande partie des scènes se déroulent à la plage.

    François semble déjà adopté par les hommes gérant la paillotte quand il apparait dans le cercle des trois amies. Leur rencontre semble être un jeu de séduction, mais très vite on comprend qu’elle n’est pas peut-être pas tout à fait un hasard.

    Ce dresseur de chevaux n’est pas seulement « joli » quand il déroule son long corps. Sa présence, son aura mystérieuse réveillent des souvenirs douloureux que personne ne souhaite vraiment retrouver.

    Il n’y a pas à proprement parler de suspense dans ce roman. Néanmoins, au fil du récit, se découvrent petit à petit des traces encore visibles du drame qui s’est déroulé en cet endroit, quinze ans plus tôt.

    Le lecteur reste donc en attente de la suite. Il le restera jusqu’à la fin.

    Les jeunes trentenaires mis en scène sont touchants avec leur simplicité, leur douceur, leur gaieté, leur soif de liberté et d’amour sincère. Ils ont surtout la sagesse d’accepter le passé, aussi douloureux soit-il, ou de l’effacer comme un tatouage n’ayant plus de raison d’être, pour regarder l’avenir comme un nouveau voyage.

    Antoine Tuara ne rédige pas avec une plume, mais un duvet. Ses descriptions, ses dialogues sont fins et discrets et suggèrent plus qu’ils ne soulignent les traits de caractère de ses personnages, les rendant fortement attachants.

    Nulle mièvrerie, nulle violence, même si l’histoire est dure. Aucune vulgarité non plus, ni pudibonderie dans sa description de scènes d’amour.

    Je vous recommande vivement « ...car tu es avec moi ». C’est un drame, certes, mais non violent. Seulement beau et frais.

    Résumé : 

    L'arrivée d'un voyageur et son intégration dans un groupe d'amis ranime les souvenirs et réveille les douleurs d'un drame passé, dans un contexte douteux auquel personne ne semble plus vraiment vouloir penser.

  • Leur mère à toutes - Yasmina Behagle

    Leur mere a toutes

    Vers le milieu du XIXe siècle, Saint-Lazare abrite à la fois une prison pour les femmes condamnées et une infirmerie où sont soignées les prostituées, notamment les « insoumises », non inscrites sur les registres de la Préfecture de Paris. Les unes sont parfois difficiles à distinguer parmi les autres.

    C’est dans ces couloirs sombres où les gardiens assistent les « Sœurs des prisons » que nous conduit Yasmina Behagle. À travers les yeux et le cœur de Sœur Marie, elle reçoit et partage les confidences venant des tréfonds des âmes et des entrailles de ces femmes écorchées vives.

    Comment croire encore à l’amour pur, en écoutant leur témoignage ?

     

    Résumé :

    Sœur Marie est une religieuse comme les autres : elle prie le matin, aide le père Paul, et écoute les fidèles. Pourtant, après le meurtre de la Sous-Prieure de Saint-Lazare, c’est elle qu’on affecte là-bas. Elle doit se charger de la surveillance des prisonnières les plus dangereuses de France. Mais, quand celles-ci vont se livrer à elle, elle va comprendre qu’il s’agit surtout de femmes qui sortent du cadre établi par la société de l’époque. Comment les aider à trouver leur place dans le chaos ? Comment ne pas finir comme sa prédécesseure ? Et surtout, n’a-t-elle pas elle aussi des choses à se reprocher ?

    Roman choral dans lequel interviennent à plusieurs reprises les prisonnières pour expliquer les raisons de leur incarcération, la violence de certaines situations permet une réflexion sur ce que subissent les femmes d’hier et d'aujourd'hui.

  • Collision - Marie-Pierre Garnier

    CollisionDans ce roman, Marie-Pierre Garnier décrit l’après-midi ordinaire précédant l’envol d’un jet privé de l’aéroport de Lisbonne. L’accident, que l’on attend longtemps d’ailleurs, n’est que prétexte à dresser le profil psychologique du pilote, de l’aiguilleur du ciel, du client et du manutentionnaire.

    Chacun des personnages affirme ses choix en fonction de son expérience, de sa position dans la société et de l’avenir auquel il rêve. Peter veut sublimer sa fureur de vivre ; Elsa va porter la femme au firmament du monde ; Manuel est résolu à se battre seul entre les pauvres et les nantis, ceux du dehors et ceux du dedans ; Jean-Marc avance, modèle de réussite, toujours plus haut, toujours plus loin.

    Sont opposés avec beaucoup d'assurance conformisme et exaltation, machisme et féminisme, richesse et pauvreté, arrivisme et modestie. Pourtant, lorsque dans le brouillard se produit la collision, c’est la certitude de maîtriser le destin qui explose. La vie est si fragile...

     

    Résumé :

    À l‘aéroport de Lisbonne, un jet privé explose. La vie de quatre personnages bascule au même instant. Hasard ? Destin ?
    Inspiré de deux accidents d’avion largement médiatisés, ce roman explore le passé et le caractère des quatre protagonistes pour éclairer l’enchaînement de circonstances qui mènent à l’accident.


    Peter, le pilote autrichien, est amateur de sensations fortes et cherche l’ultime moyen d’échapper à la monotonie et à l’anonymat. Il attend, fébrile, l'autorisation de décollage. Dans la tour de contrôle, Elsa, l’ambitieuse stagiaire venue d'Angola, vient de découvrir qu’elle est enceinte et ne parvient pas à se concentrer sur son travail. Sur le tarmac, Manuel, un manutentionnaire aigri, passablement imbibé d’alcool, commet imprudence sur imprudence. Quant à Jean-Marc, le grand manager sympathique qui vole de succès en succès, il est pressé de rentrer à Paris pour fêter la signature d’un important contrat.
    Mais une chape de brouillard s’est abattue sur Lisbonne, retardant le départ du jet. D’heure en heure, les contours de la tragédie se précisent…

  • Fièvre de lait - Yasmine Behagle

    Fievre de lait

    À 34 ans, Delphine est une solitaire. Elle semble sûre d’elle, consciencieuse, dynamique. Sa vie n’est en fait qu’une pierre jetée dans l’eau, troublée par les ondes de ceux qui l’entourent : une manichéenne, soucieuse du qu’en-dira-t-on, castratrice ; un chevalier servant dévoué, mais prévisible et terne ; une fée déchue, réfugiée entre remords amer et confortable lâcheté ; un référent sublime, hélas ! Parti si loin ; et tous les autres, indifférents, donneurs de leçons, juges, manipulateurs...

    Mais elle refuse cette morne existence. Et qu’importe si elle doit emprunter des chemins inavouables. Être une vraie femme et donner la vie ! Elle s’entend déjà annoncer au monde : je suis enceinte. Viennent alors s’ajouter l’espoir, l’amour, la fierté, l’angoisse et la douleur.

    Avec une description précise des lieux, des situations et des événements, ainsi qu’un déroulement original de l’intrigue, Yasmina Behagle signe un excellent premier roman. Les sentiments profonds qui tissent le texte de Fièvre de lait ont un tel accent de vérité que le lecteur est conduit d’un bout à l’autre de l’œuvre à vivre les joies et les drames de l’héroïne.

     

    Résumé :

    Une femme décide de tomber enceinte d'un inconnu pour combler son vide existentiel. La naissance de son enfant va la perturber et faire éclore la souffrance qui germait en elle depuis son enfance. Un roman qui brise l'omerta sur l'accouchement et ses suites.

  • Son dernier grand rôle - Steve Catieau

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    Dans l'émission le Masque et la Plume, les critiques sont unanimes à encenser l'Ivresse, superbe réussite du jeune réalisateur dont on attend avec impatience la sortie du premier long métrage.
    Dans la chambre à côté, Lalie, la jeune égérie du public qui l'a adorée dans la série Lola Fox, dort encore. Seul dans son bureau, en jogging et sweatshirt, Samuel peaufine son scénario tout en écoutant France Inter. Il sait que la grande actrice Alexie Stella n'est pas étrangère à son succès. Ce qu'il ignore, en revanche, c'est le chemin de croix qu'il va devoir parcourir pour couvrir la distribution sans dénaturer son nouveau film.
    Entre promesses et menaces, influences et trahisons, tous ceux qui l'entourent ont la certitude de connaître la star haute en couleurs la mieux placée pour interpréter avec vérité le personnage sépia du premier rôle.
    Dans ce roman très réaliste, Steve Catieau nous conduit sans complaisance dans les méandres de la sélection cinématographique. Bien que fictifs, les personnages qu'il y invite à vivre sont crédibles quand on aimerait qu'ils soient caricatures.
    Au fait, Steve, pendant que je vous tiens, vous n'auriez pas un rôle pour moi dans votre prochain film ?

    Résumé :

    Réalisateur prometteur, Samuel prépare son premier long-métrage dont l’héroïne est une femme d’un certain âge. À la recherche de l’actrice pouvant endosser les traits de son personnage, le jeune homme devient, malgré lui, le centre d’attraction de comédiennes chevronnées pas du tout décidées à prendre leur retraite. Égérie de la Nouvelle Vague, Alexie Stella est la première à tenter sa chance. Elle sera rapidement rattrapée par d’autres concurrentes qui rêvent toutes d’un dernier grand rôle au cinéma. Soutenu par son ambitieux producteur et sa petite amie également actrice, Samuel va vivre des mois agités avant de pouvoir mettre un visage sur celle qu’il dirigera. Mais qui aura donc son nom en haut de l’affiche ?

  • La gourmandine - Iza Borkine

    La gourmandine

    Marthe n’est qu’une grosse vieille veuve aigrie. Elle déteste l’idée d’entrer de plein fouet dans le septuagénisme, sans parachute. Elle hait l’idée de bientôt mourir. Anonyme. Alors elle se gave. À en être malade.

    Mais après les premières pages, Iza Borkine nous présente les amis de cette Gourmandine. Eux savent qu’elle cache derrière sa boulimie, un cœur sensible et une soif (plutôt qu’une faim) de vivre et partager.

    Nul ne peut, après avoir gratté l’encre noire des premiers caractères, résister aux couleurs vibrantes de son empathie. Pas même vous !

    Derrière ce roman aux personnages touchants, Iza Borkine dévoile les secrets du bonheur et de la réalisation de soi.

     

    Résumé :

    Marthe Sylvestre, veuve sans enfant, est totalement déprimée d'avoir bientôt 70 ans. Du coup, elle fait ce qu'elle sait faire de mieux : manger. Elle ingurgite des tonnes de gâteaux car une pensée l'obsède : que restera t-il d'elle après sa mort ? Quelle trace va t-elle laisser de son passage sur terre ?

    Prête à tout pour trouver la réponse, Marthe est loin d'imaginer ce que l'avenir lui réserve. Elle nous entraîne dans une comédie où l'on croise des personnages hauts en couleur et attachants. Fermer