Un ascenseur pour Zanzibar - Eric Deciror
- Le 30/04/2022
- Dans Chroniques
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En méta-position, Éric Deciror, nous présente le fruit de ses fantasmes avec poésie, sensualité et romantisme. Quand je dis en méta-position, c’est parce qu’il se place dans la peau du projectionniste, observant le spectateur François, d’un film érotique dans lequel ledit François est acteur aux côtés de cinq femmes épanouies, aux natures et qualités disparates avec lesquelles il entretient des relations épistolaires pour le moins inhabituelles. Dans un avion, sur le pont d’un bateau, comme le chante Gilbert Montagné, mais aussi dans une grotte, un taxi ou encore sous un pont de Strabourg, il décrit les scènes d’amour voluptueuses que rêvent pour lui les correspondants passionnés. Un peu comme Patrick Süskind lorsqu’il fabriqua son Parfum, Éric Deciror met en scène les cinq sens pour sublimer l’orgasme du couple idéal. Dans son Ascenseur pour Zanzibar, il décrit avec fougue, volupté, dans un langage nu et libertin, mais jamais vulgaire, sa recherche de l’amour parfait. Un livre sensuel que je vous recommande.
Résumé :
Pendant le premier confinement du printemps 2020, François voulut écrire un livre « pour laisser une trace de lui ». N’y parvenant pas, il décida de puiser dans la prose érotique échangée avec cinq inconnues approchées sur un site de rencontre et désireuses de relever le défi. Il espérait ainsi y trouver l’inspiration.
Le narrateur de ce livre retrouve par hasard ces courriels restés lettre morte et tente à son tour d’en faire une œuvre littéraire. Il classe cette correspondance en un abécédaire sensuel afin de mieux sublimer cette ode à la jouissance, tel un hymne à Éros. Toutes les lettres de l’alphabet, dont une doublée, seront l’outil de corps à corps tendres, passionnés, parfois très crus et d’un corps à cœur amoureux.
C’est un voyage en zigzag entre création littéraire et variation sur les relations virtuelles et luxurieuses de François et ces cinq femmes, toutes différentes les unes des autres mais avec un dénominateur commun : la quête effrénée des plaisirs de la chair.
Une aventure qui débute au rez-de-chaussée de l’Ascenseur, passe par l’Inconnu et se termine à Zanzibar.
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