L'orage - Christian Schott
- Le 21/08/2021
- Dans Chroniques
- 0 commentaire
La pluie. La nuit. Et l'horreur. L'explosion a déchiqueté les cadavres des sept amis réunis à Ouglange pour fêter leur quarantième anniversaire.
Mais qui a pu s'introduire dans le presbytère pour poser la bombe ? Un opposant à la mairie ? Un activiste révolutionnaire ? Un jaloux ?
̶ Alors, Bolitch ? Aboie le commissaire, tandis que le jeune inspecteur questionne les habitants, arpente le village à la recherche d'un mobile et du meurtrier.
Des rideaux qui bougent sur son passage dans la grand-rue, des « sale flic ! » murmurés à son oreille, des non-dits, des mensonges... Christian Schott réunit dans L'orage les ingrédients d'un bon polar : des personnages présents, des descriptions précises, un suspense permanent.
À déguster.
Résumé :
Une explosion souffle l’ancien presbytère du village. Des décombres, on retire sept victimes, qui fêtaient ce soir-là leur quarantième anniversaire.
C’est la consternation, la presse locale s’interroge, la télévision nationale interroge.
Attentat, suicide, assassinats, accident les thèses s’affrontent.
L’inspecteur Bolitch sillonne la campagne avec sa Ford rouge. Epris de littérature, de jazz et de chanson française, il mène ses investigations dans un monde rural, fruste, et rencontre une galerie de personnages parfois attachants, parfois revêches, typiques ou atypiques.
Bolitch est l’acteur solitaire de cette enquête, mais aussi spectateur de cette petite communauté qui vit en Lorraine en toute fin du vingtième siècle. Il y pose un regard tour à tour amusé, curieux ou tendre.
D’interrogation en certitude, son parcours est fait de méandres.
Et la vérité adviendra, mettant fin à la quête du policier.
Une vérité qui trouve source dans le lointain, nourrie du mauvais temps qui a passé.
Une vérité froide d’une tragédie oubliée, brûlante d’un chagrin jamais étouffé.
Ajouter un commentaire