Intrigue à Uçhisar
- Le 17/04/2022
- Dans Chroniques
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À travers les pages de son roman, Alain Arnaud nous emmène en Turquie, étape incontournable de la route mythique de la soie.
Thibaut a terminé la rédaction du dossier qui devrait permettre de remporter le contrat relatif au satellite que souhaite acquérir le pays. Après l’offre technique, la traduction du dossier en langue locale commandé par son directeur est comme une récompense. Il est confiné avec une interprète professionnelle dans un hôtel troglodyte de Cappadoce.
Le spectacle que nous offre l’auteur est envoûtant : les nuées de montgolfières bigarrées quittant Uçhisar et son village perché autour de la citadelle rocheuse pour rejoindre les cheminées de fées, tandis que des milliers de pigeons zèbrent le ciel en tourbillons, prenant possession de la vallée.
Le confort traditionnel du lieu et l’interprète, Semra, respectueuse et sympathique, offrent des conditions de travail idéales. Pourtant, Thibaut ne parvient pas à décompresser totalement. Il reste préoccupé par le tournant que prend sa vie de famille. Ça se passe mal à la maison. Heureusement qu’il y a ces instants de détente que s’accorde l’équipe.
Puis survient l’incident, brutal. Le fruit d’un hasard, peut-être. À moins que quelqu’un ne l’ait provoqué ? On peut le craindre compte tenu des enjeux politiques et économiques du projet. L’affaire s’avère sensible.
Intrigue à Uçhisar est une toile superbe, Alain Arnaud un impressionniste.
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